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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 19:52

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Course très longue, engagée est exposée avec pas une minutes de repos, que ce soit physiquement ou psychiquement, j'en ai été épuisé. Durant plus de 11h un seul faut pas est c'est la mort quasiment assuré... Le plaisir de la haute montagne pour moi c'est pas ça... Pas assez d'entraînement sans doute mais si il faut faire que ça tout les week-end pour être au top, c'est sans moi, j'ai d'autre chose dans ma vie bien plus importante, je préfère rester dans des difficultés inférieur comme au Fletschhorn au le souvenir restera plus grand que celui-ci. Ci-dessous l'Obergabelhorn coté nord, photo prise proche de la cabane du Grand Mountet, avec de droite à gauche ce que nous avons gravit puis descendu.



Il nous aura fallu 14h30 d'effort pour sortir des difficultés. Dure dure la montagne parfois en tout cas c'est la dernière fois que je fais un sommet du type. Ci-dessous l'arête de l'Arben et moi même en pleine ascension dans la partie final.



Merci à mon compagnon de cordée qui a pris le relais et a bien assuré quand j'étais à sec. Et merci à une autre cordée, que l'on connaissait, qui nous a accompagné durant la descente, c'était vraiment sympa. De mon coté je suis descendu tranquillement à Zermatt après une bonne nuit de repos à la Rothornhütte.



Une belle image malgré tout, le lever su soleil sur le Cervin, lorsque nous prenions pied sur l'Arbengrat.


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Informations pratiques :


Cartographie : assemblage N°2515 Zermatt Gornergrat au 1:25'000
 
Temps de marche : 4 à 6h pour la montée et dès 7h de descente jusqu'a Zermatt

Difficulté : AD+

Dénivellation
: +839m

Bivouac
: Arbenbiwak, information et accès pour le 1er jour ----> ICI <----

Itinéraire
: du bivouac rejoindre le haut du glacier de l'Arben et vers le point 3485 prendre une vire à gauche (cairn) pour rejoindre l'Arbengrat à 3800m que l'on suit sur le file et parfois à gauche, jusqu'au sommet. Ci-dessous la vertigineuse descente avant de gagner l'arête neigeuse (~9 rappels) puis le Grand Gendarme que l'on escaladera (corde fixe) puis que l'on descendra en faisant 2 rappel avant de remonter à la Wellenkuppe 3903m. Descendre cet dernière par la croupe neigeuse puis le file de l'arête (3 rappels) avant de contourner le file par la droite (cairn, "sentier") pour rejoindre un dernier rappel (tige métalique) pour ensuite prendre pied sur le Triftgletscher et par un grand arc de cercle, sur la gauche, la Rothornhütte et l'évident sentier qui rejoind Zermatt.

 
 
Matériel spécifique : corde de minimum 40m, matériel de sécurité, piolet et crampon, coinceur, 4 dégaines, sangles, casque.

Accès en tansport public : en train CFF jusqu'à Visp puis prendre le Matterhorn Gotthard bahn jusqu'a Zermatt.

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Bonne course et bonne chance si vous vous lancer à l'assaud de ce "monstre" et n'oublier pas c'est long, au minimum 11h.

Yvan


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Présentation

  • : Montagne découverte
  • : Ce blog a été créé pour que vous puissiez découvrir les nombreuses possibilités de sortie dans nos magnifique montagne ! Concernant mes activité professionnel, je suis moniteur en hiver, en ski alpin ainsi que en ski alpinisme (J+S). Durant l'été j'ai la chance d'être à mon compte dans le paysagisme. Bonne montagne à vous tous et bonne visite !
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Les cotations

Echelle des difficultés en alpinisme :
 
La cotation globale, en alpinisme, estime d'abord les difficultées maximales rencontrées et la continuité des difficultées; elle tient également compte de l'altitude et de la durée d'une course.
 
 
F, facile. Rocher : éboulis, arête de bloc facile à éscalader. Neige et glace : névés facile, glacier pratiquement pas crevassés.
 
PD (-+), peu difficile. Rocher : sûreté du pas accrue, passages d'escalade évident. Neige et glace : pentes peu raides, brefs passages plus raides, glacier peu crevassés.
 
AD (-+), assez difficile. Rocher : assurage nécessaire, passages d'escalade plus long et exposés. Neige et glace : pentes plus raides, occasionnellement assurage avec relais, glacier crevassés, petite rimaye.
 
D (-+), difficile. Rocher : sens de l'itinéraire et bon maniement de corde sont nécessaires, longs passages d'escalade demandant le plus souvent l'assurage avec relais. Neige et glace : pentes très raides, demandant le plus souvent l'assurage avec relais, glacier crevassés, rimaye importante.
 
TD (-+), très difficile. Rocher : assuarge avec relais constamment nécessaire dans les sections difficiles, escalade continuellement exigeante. Neige et glace : parois continuellement escarpé, assurage avec relais en continu.
 
 
Cotations escalade :
 
La cotation évalue la difficulté maximale rencontrée sur une voie ! Elle se donne sur l'échelle française traditionnellement utilisée:
 
 
2 : ce trouve en rando difficile (Le Grand Chavalard coté T4 en randonnée, coté nord)
 
3a 3b 3c : voie très facile
 
4a 4b 4c : voie facile
 
5a 5b 5c : voie de difficulté moyenne
 
6a 6a+ 6b 6b+ 6c 6c+ : voie difficile (niveau requis pour un guide
 
 
Cotations randonnée :
 
T1 : sentier de basse montagne et aussi de plaine bien tracé, balisé en jaune, faible pente, pas de riques de chute. Possible en baskets et même sans carte.
 
T2 : sentier de moyenne montagne avec tracé ininterrompu, balisé en blanc-rouge-blanc, terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Avoir le peid assez sûr, chaussures de trekking recommandées.
 
T3 : sentier de montagne généralement visible partout dans le terrain, c'est la cotation la plus souvent rencontrée. Elle est balisée en blanc-rouge-blanc, passages exposés pouvent être équipés de cordes ou de chaîne, eventuellement appui des mains nécessaire pour l‘équilibre, quelques passages exposés avec risques de chute. Avoir le pied sûr, bonnes chaussures de trekking, capacité d‘orientation moyenne et expérience élémentaire de la montagne.
 
T4 : sentier de haute montagne avec trace pas toujours visible, l‘aide des mains est quelquefois nécessaire pour la progression, balisé en blanc-bleu-blanc, terrain déjà assez exposé, pentes délicates de rochers, pierriers, névés et/ou passages sur glacier non recouverts de neige. Avoir le pied très sûr muni de très bonne chaussures de trekking. Il est recommandé d'avoir une certaine capacité d‘évaluation du terrain et une assez bonne capacité d‘orientation.
 
 
Echelle des difficultés à skis :
  
Attention un couloir à la montée peut facilement mériter un D pour le ski alors qu'en alpinisme il ne dépassera pas AD ou PD.
 
 
F, facile : Pente à moins de 30°. Terrain vallonné à la montée. Pas de passage étroits et pas de danger lié aux chutes à la descente.
 
PD (-+), peu difficile : Pente à environ 30° voir 35° maximum. Elles sont en général larges avec de brefs petits raidillons et des blocs évitables à la montée. A la descente, courts passages étroits et peu raides, les chutes ce terminent en pente douce.
 
AD (-+), assez difficile : Pente à environ 35-40° voir plus. Succession d'obstacles et brefs raidillons à la montée. Court passages étroit et plus raides à la descente avec risque de blessure en cas de chutes.
 
D (-+), difficile : Pente à environ 40-45°. A la montée la sûreté dans les conditions et une bonne technique sont requises. A la descente les passages étroits sont longs et les chutes aboutissent à des barres rocheuse qui peuvent conduire à la mort par neige dure.
 
TD (-+), très difficile : Pente à environ 45-50°. Terrain souvent coupé par des barres rocheuses à la montée. A la descente les passages sont très étroits et longs, les chutes aboutissent à des parois raides, le danger de mort et réel.